Dans le match entre dispersion et objectifs clairs, le vainqueur pour l’efficacité semble évident. Joué d’avance. Vite plié. Alors pourquoi ces deux sondages 'maison' de la semaine dernière donnent ce genre de résultats ?
Dans la vie réelle nous semblons plus souvent vivre la dispersion que des objectifs clairs.
Du moins lorsque l’on sent que l’on peut faire mieux. Dans ces cas-là on peut passer de mauvais quarts d’heures à chercher où concentrer ses efforts exactement. Et comment.
C’était mon cas la semaine dernière : il m'a été douloureux de rassembler ce qui était éparpillé. C’est l’inconvénient d’être multifacettes, cad ce que nous sommes tous ici-bas.
Ce qui pourrait expliquer que s'agissant de futurs managers, donc des gens a priori là parce qu’ils ont un minimum de compétences, le savoir-faire prioritaire à maîtriser soit surtout de ‘donner des objectifs clairs’ (cf le sondage de Gauthier Helloco ci-dessus).
Forcément j'y vois un parallèle révélateur avec les résultats du sondage que je proposais la semaine dernière aussi : à quel point la dispersion vous empêche d’avancer ?
Même si les votes étaient moindres les résultats sont instructifs : près de 80% des votes dit Souvent, c'est une habitude, les 20% restants se partagent à égalité entre le Peu, je sais vite recentrer, et le Tout le temps, misère….
Personne n’a répondu Jamais.
Serait-il alors hasardeux d’en conclure que la dispersion est une donnée basique de la vie quotidienne ?
C’est mon avis. Il est irréaliste et même dangereux de viser son éradication absolue.
Un exemple en est que si je ne m’étais pas un peu dispersée, je n’aurais pas repéré cet autre sondage quasi-concomittant du mien de Helloco. Nous ne nous étions pourtant pas concertés, promis ! (ce doit être dans l'air du temps en septembre).
La dispersion élargit le spectre de ce que l’on appréhende, et c'est précieux pour trouver de possibles solutions ou éclairages vers un but donné.
En brainstorming ou protocole de co-développement c’est officiellement une étape indispensable du travail, pour solutionner un sujet donné.
Objectif clair ET dispersion sont tous deux nécessaires. La question est plutôt de savoir où placer le curseur entre ces deux tendances, et quand.
A quelle étape être dans la dispersion est indispensable ? Dans quel contexte les objectifs clairs sont primordiaux ? Et vice-versa. Il y a autant de réponses que de situations... et de personnalités.
Quand je ne sais pas solutionner un problème, l’objectif aura beau être clair, il risque de ne mener à rien sans un peu de dispersion pour chercher d’autres approches.
A l’inverse quand je connais exactement le sujet, son terrain et comment il fonctionne, la dispersion sera inutile, voire contre-productive pour arriver là où je le souhaite. Le zéro dispersion est alors primordial. L’exemple extrême de ce genre de situation serait la guerre : une armée n’a pas à tergiverser, question de vie ou de mort.
Pour vous aider à ajuster votre curseur, je vous propose de clarifier pour vous :
*dans quelle situation est-il question de vie ou de mort pour moi ?
(et je vous souhaite que ce soit le plus rarement possible !)
*quelles sont les autres situations en dehors de ces extrêmes, où l’ajustement des curseurs gagne à varier ?
(et je vous souhaite de savoir manier vos caractères !)
Si vous avez du mal à ajuster ce curseur pour un sujet qui patine, parlons-en.
Je me ferai alors support dynamique pour votre progression sur ce qui le mérite.
Je suis Jilda Hacikoglu, coach professionnelle certifiée, écrivaine et formatrice, support dynamique des projets-progrès.
Pour toute question, le plus simple est de prévoir un court échange téléphonique, vous pouvez le caler ici : https://calendly.com/jilda-hacikoglu/echange-informel
Mes astuces de coach sont aussi audibles en mini-podcast (vignette ci-contre ou en cliquant sur ce lien : https://podcasters.spotify.com/pod/show/jh-coach)
J'aime bien le double diamant, qui permet de converger puis de diverger, pour avancer d'une phase à l'autre, même si dans la vraie rien n'est simple. S'il est difficile d'avoir des objectifs clairs, (et surtout chiffrés), n'est ce pas aussi parce tout est changeant, parce qu'ils peuvent être soit limitants, soit démotivants si inatteignables, mal calibrés ou s'ils ne correspondent pas à une forme de buts atteignables ?