Durant un coaching récent, une cliente décrivait sa frustration comme celle d'« un poussin dans l’œuf, qui cogne contre sa coquille pour la casser et en sortir enfin ». Elle trépignait de transmettre les idées accumulées au fil des années, par l’écriture notamment. Au-delà de la patience qui s'incruste chez elle, je pense aux quelques surprises qui sont à anticiper sur son chemin.
Officiellement, le Musée du Louvre attribue 22 toiles à Léonard de Vinci. Plus récemment l’on a découvert que loin d’être une activité anecdotique, la peinture est ce qui a conduit le célèbre génie à étudier si intensément tant d’autres disciplines.
Toutes ses observations virtuoses de la réalité, auraient eu pour seul but de lui permettre de magnifier son rendu en lumières, volumes, couleurs et… mystères invisibles.
C’est ainsi que l’autodidacte a forgé son savoir, ingénieux et tant célébré. A travers ses chefs d'œuvres, c’est son objectif ultime qui brillerait donc : traduire toute l’osmose du vivant sur une toile. De son vivant il ne s’est d'ailleurs jamais séparé de La Joconde, retravaillant cette toile durant des années.
Comme le ferait l’artisan se remettant à l’ouvrage autant de fois que nécessaire.
En matière de création ou dès qu’il s’agit d'entreprendre, les possibilités restent infinies. C'est évident en coaching ou au vu de cette "manière moderne" de Da Vinci, et je le constate tout autant pour mes propres sujets. Même pour moi qui en suis à l’origine, mes idées avancent parfois de la plus étonnante manière. Si je ne suis pas maître de tout, travailler avec l'élan initial reste ma responsabilité.
Vivre est aussi cela : imaginer ce que l’on voudrait, avancer vers ce but - cahin-caha, avec des abîmes, des surprises et des réussites – et s’efforcer de garder vivant cet élan initial. Le seul moteur possible de toute entreprise.
Un vaste défi car avant de briller comme l’œuvre de Leonardo, une idée se couve et se découvre sans cesse. Elle a besoin d’être choyée et nourrie, autant que de se construire au fil de ses résultats et interactions rencontrées.
C'est pourquoi le coaching accompagne si bien ces démarches visant autre chose. Quelque soit cette "autre chose". Focalisé sur la flamme initiale, et creusant têtu le sillon, jusqu’à trouver le terrain propice, le coaching incite le créateur à déployer son sujet avec la meilleure ardeur. Obstiné en attendant le prochain champ où cette vie portée en soi, s'étendra à nouveau.
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